Here Comes Trouble
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Here Comes Trouble

Pour des histoires en folies, du feels, des dramas, beaucoup d'amour...Et de liberté.
 
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 i'm waiting for you

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Maximus Lonsdale
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Maximus Lonsdale


age : 41
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MessageSujet: i'm waiting for you    i'm waiting for you  EmptyVen 8 Mai - 22:47

Tu as promis que tu le protégerais et si tu n'as pas pu empêcher les graves blessures qu'il a subit, il était tout simplement hors de question que tu le lâches maintenant. Ton front contre le sien, il n'est déjà plus conscient depuis un moment lorsque tu es celui qui le soulève et le porte sur cet aigle géant, toi juste derrière lui alors que ta main est toujours fermement posée contre son poitrail, compressant la blessure alors que sa tête repose sur ton épaule, inconscient. Tu lances un regard noir à toute personne qui cherche à monter à ta place, qui te pousse à le lâcher alors que tu le serres toujours plus contre toi, incapable d'agir autrement.
Le retour au camp est d'autant plus brutale, les médecins qui s'activent autour de toi alors que tu tiens fermement son corps contre le tien. Tu vois Lena au pied de guerre réclamer des informations, son regard qui analyse rapidement la situation et qui ne t'en demandera pas plus pour le moment. Tes pas sont vifs lorsque tu approches de la cohorte des clinicus, toujours présents, toujours coller à lui et malgré les refus des nombreux médecins, malgré les demandes de sortir, tu ne le feras que lorsque l'ordre sera donné par Mica, finalement présent pour venir en aide à ton homme. Si une personne peut lui venir en aide, c'est bien lui et malgré le grognement que tu lâches en t'éloignant de lui, d'Abel, tu finis par accepter.

Tu ne sais pas combien de temps dire l'opération, toujours de trop longues minutes, des heures interminables alors que ton cœur souffre, alors que tu vois ton homme inconscient sur cette table, le cœur brisé. La colère qui résonne en toi est toujours sourde, cette incapacité à le sauver qui est présente comme une douleur sourde au fond de toi, tu sais pertinemment que tu ne te le pardonnera jamais. Il faut un temps indéterminé pour que Mica vienne te voir, les traits tirés par la fatigue, mais ce sourire léger sur les lèvres qui te pousse à t'adosser contre ce mur, les membres terriblement faible. « Il va vivre. Abel aura simplement besoin de repos... Et de toi. » Tu ne peux pas être plus redevable envers lui qu'à ce moment précis, ce médecin qui a réussit à sauver ton mari, ton âme sœur. Tu lui lâches un « merci » du bout des lèvres alors qu'il pose sa main sur ton épaule, rassurante.

Il restera dans les vapes plusieurs jours et si tu avais du boulot en dehors de la colonie, tu t'en moques. Tu as simplement prit le temps de prévenir ton adjoint pour qu'il reprenne le Furor jusqu'à ce que tu reviennes et il n'a pas posé plus de questions que ça. Abel a été placé dans une pièce à part, chambre dans laquelle tu y passes tes jours et tes nuits dans l'attente de son réveil. Tu as amené quelques-unes de tes affaires avant de fermer ton appartement à clé, incapable de l'abandonner tout simplement à son sort alors que tu as déjà faillit à ta promesse. Tu es assis à ce petit bureau, ton homme que tu préfères imaginer endormie qu'inconscient dans le lit non loin de toi. Tu dormais à ces côtés sur un matelas d'appoint et tu n'as jamais quitté cette pièce depuis qu'il y est. Tes traits sont tirés alors que tu continues de remplir tes papiers, trier l'administratif du Furor sans te soucier de ton apparence, de la barbe plus fourni qu'auparavant à tes cheveux en bataille. Souvenirs au jour où vos places étaient échangés, où c'était lui qui angoissait à chaque instant dans l'attente de ton réveil, dans la peur de ne jamais le revoir, ne jamais plus pouvoir observer le brun de ses yeux. Tu as un regard vers sa silhouette endormie, un soupir qui s'échappe de tes lèvres avant de revenir à ta paperasse, un peu. Le temps qu'il revienne a lui. Qu'il te revienne.
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Abel Osterweil
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Abel Osterweil


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MessageSujet: Re: i'm waiting for you    i'm waiting for you  EmptySam 9 Mai - 18:05

Tu n'es pas conscient, quand les ailes arrivent et qu'ils vous entraînent loin. Tu n'es pas conscient, alors que Maximus te porte et refuse de te lâcher. Tu n'es pas conscient, mais tu te vides de ton sang à trop grande vitesse. Tu n'es pas non plus conscient, lors de l'opération, des heures de labeur pour ta clinique ; si tu l'étais, tu serais fier d'eux et de leur boulot. Tu n'es pas conscient quand Max est là, chaque jour et chaque nuit, à te prendre la main, te surveiller, vérifier que tu vas bien. Tu as fais la même chose, quand les rôles étaient inversés, mais ton cœur se serre quand même, quand en ouvrant les yeux, la première chose que tu vois est son visage. Il est concentré sur des papiers, sur un bureau dans la chambre et hey, il t'a volé ton idée.
T'es désorienté, et pendant quelques secondes tu te demandes pourquoi t'es allongé, pourquoi t'as du mal à bouger. Ca revient par flash, t'as l'impression de remonter le temps. Des yeux bleus qui te fixent, la peur et l'angoisse tournant dans cette mer que tu n'as pas envie de quitter ; la douleur ; l'ennemi ; la mission. La mission. Tu as été blessé, tu t'en souviens. Un guet-apens.
T'es pas mort et c'est un soulagement, parce que tu n'aurais pas supporté de perdre Maximus. Tu sais, au fond de toi, qu'il t'aurait rejoint dans la maison de Pluton, mais ce n'est pas ce que tu veux. Tu veux vivre avec lui. Vous avez prévu beaucoup trop de choses ; ou des imprévus qui vont finir par vous faire sourire, vous rendre heureux. Tu voulais vivre, et tu vis, alors c'est un soulagement.

Tu l'observes un instant. La fatigue qui fait tomber ses traits, la barbe de plusieurs jours, les cheveux complètement ébouriffé. Venant de l'homme qui plie absolument tous ses vêtements quand il les enlève, ça te fait bizarre, un peu. T'as un léger sourire, parce que tu le vois malgré tout. T'es revenu à lui, de la même façon qu'il est revenu à toi, quelque temps avant. Sauf que tu le connais, ton homme, ton mari ; tu sais déjà qu'il s'en veut. Qu'il s'en voudra surement tout le long. Alors que finalement, il n'y est pour toi. C'est toi qui a insisté. Chaque mission est imprévisible. Et tu as signé pour ça en rentrant au camp Jupiter. T'as signé pour la douleur, le bandage que tu sens serré autour de ton buste. Respirer trop profondément tire sur les points de sutures. Tu sais que tu vas mettre plusieurs jours, surement plusieurs semaines, à t'en remettre. Tu sais que tu seras un patient exécrable aussi et que Mica va te haïr.
Ta bouche est sèche, ta gorge aussi, surement parce que tu as toussé du sang pendant un trop long moment. Mais ça ne t'arrêtera pas. "Maximus." la voix rocailleuse mais forte, bien humaine, bien vivante. Tu ne le lâches pas du regard, tu tends une main vers lui. T'as besoin de le savoir là, avec toi. Besoin de savoir s'il va bien, autant physiquement que mentalement. Tu sais qu'il va s'approcher rapidement, mais avec un léger sourire, tu lui fais signe de venir : "Venez ici, monsieur Lonsdale-Osterweil." Tu as besoin de le sentir contre toi, malgré le manque de gants, malgré tout ça. Tu as besoin de lui.

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Maximus Lonsdale
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MessageSujet: Re: i'm waiting for you    i'm waiting for you  EmptySam 9 Mai - 19:03

C’est quelque chose de compliqué, que d’être à la place de celui qui attends, que d’être celui qui reste dans l’angoisse sans savoir si tu reverras un jour le brun de ses yeux, sans savoir si tu sentiras une nouvelle fois ses doigts ses serrer entre les tiens, le métal contre la texture de son gant. Tu avais l’habitude d’être celui allongé sur ce même lit, d’être celui qui prenait les coups, les encaissaient, tu qui savais que ton homme te soignerait, qu’il resterait à tes côtés. Tu n’avais jamais pensé que vos positions seraient inversées. Ni que tu mourrais d’inquiétude à chacune de ses respirations.
Si tu essaies de te concentrer sur tes papiers, tu sais bien que ce n’est qu’illusoire alors que tu relis pour la troisième fois ce paragraphe sans en comprendre un mot. Comme si ta dyslexie jamais guérie n’était qu’accentué par la fatigue, comme si l’angoisse qui fatiguait ton coeur ne faisais que te handicaper un peu plus, t’empêcher de penser à autre chose que ce corps inconscient à à peine quelques mètres de toi. Tu sais bien que tu ne vas pas tenir plus longtemps, que comme à ton habitude depuis ces quelques jours, tu vas simplement t’allonger sur le matelas à côté de lui, ta main dans la sienne, l’autre qui caresse sa joue, dégage les mèches de son front. Ce besoin d’être tactile toujours présent en toi, ce côté rassurant que de sentir la chaleur de sa paume contre la tienne, de sentir son coeur battre alors que tu prends son pouls, parfois. Te rassurer comme tu le peux de le savoir encore vivant, faire ton rapport chaque soir à Mica lorsqu’il vient voir ce qu’il en est, comment il se sent. Un léger soupire ce dégage de ta bouche alors que tu poses tes mains sur le bureau et prend ton visage entre tes doigts, las, épuisé.

Et tu l’entends.

Tu étais à chaque seconde à l’affût du moindre mouvement de son corps, du moindre chuchotement qui pourrait sortir de ses lèvres et pourtant, c’est une voix forte que tu entends, rocailleuse. Vivante. T’as un regard incrédule en entendant ses quelques mots, votre nom commun prononcé qui fait battre ton cœur dans sa poitrine comme tu n’auras jamais pensé cela possible. Ton sourire est grand, immense comme il n’a jamais été et malgré tes traits fatigués, le soulagement et la joie qui se peint sur celui-ci semble annuler toute l’angoisse accumulée de ces derniers jours. Tu n’attends pas plus pour t’approcher de lui, accroupit face au lit pour être à sa hauteur sans empiété sur ce lit, sans le brusquer, lui qui étais si fragile, blessé. Ta main de métal se glisse dans sa main tendue vers toi, tes lèvres qui se posent contre celle-ci quelques secondes, tes yeux qui se ferment alors qu’une larme unique coule de nouveau contre ta joue, de soulagement, d’apaisement, de joie. D’amour. « Bonjour monsieur Lonsdale-Osterweil... » ta voix paraît chuchotée à côté de la sienne mais tu t’en moques, le sourire léger qui n’a pas quitté tes traits alors que ta main glisse jusqu’à son visage, cette sensation de douceur alors que tu caresses sa joue, balaye une mèche de son visage avant de nouveau venir te blottir contre sa mâchoire avec toute la douceur que tu lui avais réservé, année après année, rien qu’à lui. Tu as envie de parler, des mots qui ne veulent pas franchir la barrière de tes lèvres tant ton coeur tambourine dans ta poitrine, tant l’émotion enserre ton palpitant ; alors tu attends, juste un peu, cette tendresse à travers tes gestes, la douceur dans ton sourire, l’angoisse de l’avoir presque perdu dans ton regard.

« Comment tu te sens ? » Ta voix est plus claire lorsque la question est prononcée alors que tu n’as aucunement cessé tes caresses, ta main de métal qui serre avec un peu plus de force sa main, incapable de le lâcher, plus jamais. Il est fatigué, les traits tirés et si on t’as expliqué toutes les blessures et ses temps de guérisons, tu sais seulement que tu le maintiendras au lit le temps qu’il faudra, même s’il sera le pire des patients. Le meilleur des maris. « Je peux t’apporter de l’eau si tu le souhaites. » Tu as tout à proximité, de cette carafe que tu tenais prête autant pour toi que pour lui, ses deux verres posés l’un à côté de l’autre, attendant seulement cet instant, ce réveil. Toujours organisé malgré ton apparence presque négligée, tu n’en restais pas moins prévoyant. Tu ne peux empêcher tes yeux de le regarder de haut en bas, de vouloir vérifier qu’il va bien, l’observer encore et toujours. Il est beau, Abel, et l’on ne pourra jamais te faire dire le contraire. Encore moins désormais.


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Abel Osterweil
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MessageSujet: Re: i'm waiting for you    i'm waiting for you  EmptyLun 27 Juil - 0:29

Tu sens sa surprise, sa douleur et son soulagement. C’est étrange d’être de l’autre côté ; d’être celui qu’on attend, celui qui doit prendre son temps pour reconnaître les alentours et te souvenir des choses qui se sont passées. Tu as toujours été l’inquiet, celui qui doit attendre, celui qui doit serrer les dents et ne pas montrer que tu étais mort d’inquiétude. Tu te souviens, la seconde fois qu’il a perdu son bras ; tu te souviens de ton coeur serré, ta gorge nouée, ton ventre qui refusait la moindre nourriture à cause du stress ; mais ta cohorte avait encore besoin de toi, alors tu n’avais pas le droit de te confondre dans ton stress, de te montrer faible. C’était littéralement ton boulot, ne pas laisser ta peur et tes doutes prendre possession de toi ; mais quand il s’agissait de Maximus, tout était différent. Tout était toujours différent avec lui, parce qu’il était ton âme soeur. Le perdre était ta plus grande peur, ta plus grande faiblesse autant que ta plus grande force. Le voir blessé brisait ton coeur et te rendait fébrile ; mais tu te promettais à chaque fois d’être meilleur, la prochaine fois, pour qu’il perde moins de sang, souffre moins. Il faisait de toi une meilleure personne, un meilleur médecin aussi.

Tu tousses, encore, la gorge enrouée. Tu n’as pas été un bon médecin, la dernière fois. Pas non plus un bon combattant, d’ailleurs. Tu t’es fais avoir et tu as mis la mission en péril, même si tu te doutes qu’il n’y avait pas de véritable mission derrière tout ça. Tu as mis votre groupe en danger. Tu as raté ton unique et seule mission depuis toujours : sauver la vie des autres romains.
Mais Maximus est encore en vie et tu te sens presque soulager. Tu comptes bien demander, pour tous les autres personnes de la mission, mais actuellement ta gorge refuse de coopérer. Il te propose de l’eau, après un sourire suintant de tendresse, après avoir prit ta main comme si tu étais la chose la plus précieuse au monde. Sa chaleur contre ta peau, toi qui n’es toujours pas habitué ; c’est la plus belle chose au monde. Tu te sens frémir, d’un bonheur que tu ne peux pas décrire. Tu es en vie et il te touche. Tu ne demandes rien de mieux, pour l’instant.
Tu as vu les deux verres, déjà préparés : le bureau avec ses papiers, qui doivent trainer là depuis un certain temps. Tu ne sais pas combien de temps tu es resté dans un simili-coma, mais tu es presque touché de voir qu’il ne t’a pas lâcher. Tu serres un peu plus fort sa main avant qu’il te lacher ; la froideur qui reprend possession de ton corps, juste le temps qu’il remplisse ton verre et te le tend. Tu es presque certain qu’il a envie de t’aider, mais il sait mieux qui quiconque que c’est une mauvaise idée. Que le premier qui te prend pour un incapable se prendra le verre en pleine tronche.

Tu es assoiffé, tu t’en rends compte maintenant, et tu termines le verre en quelque seconde. Tu te remets à tousser mais ta gorge est bien lubrifiée, quoique toujours légèrement douloureuse. Il ne te lache pas du regard et tu profites de la minute de calme (avant la tempête, tu n’en doutes pas), pour vérifier que ton corps fonctionne toujours. Tu bouges les doigts de pieds, crispes les muscles de tes cuisses, bouges tes poignets et tes bras ; tu sens juste ton ventre, douloureux à chaque respiration. Ta main passe légèrement sur le bandage qui enserre ta peau.
Tu reprends sa main, parce que tu en as vraiment besoin. Le sentir. “Comment vont les autres ? Tout le monde est en vie ?” tu as besoin de savoir. C’est vital pour toi, Pilus Prior de la clinique. “Est-ce que toi tu vas bien ?” tes yeux bruns qui plongent dans les siens, bleus. Tu es inquiet. Tu connais les effets de la solitude, de l'inquiétude. Il semble tellement épuisé, tellement las, presque désespéré.
Tu lèves ta main vers son visage, malgré la légère grimace que le geste t’arrache, pour caresser tout doucement sa joue, sa barbe qu’il n’a pas taillé depuis plusieurs jours. Tu chuchotes, juste pour lui, juste pour son coeur : “Je suis là, je vais bien… Le Royaume de Pluton est encore loin.
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