Here Comes Trouble
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Here Comes Trouble

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 i believe i can't fly (oréo)

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2 participants
AuteurMessage
Oscar Lefevbre
Le pigeon
Oscar Lefevbre


age : 27
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Date d'inscription : 01/05/2020

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MessageSujet: i believe i can't fly (oréo)   i believe i can't fly (oréo) EmptyVen 1 Mai - 13:31


« C’est bon, ça te va là ? » Tu le regardes avec cet air blasé que tu n’as quasiment qu’en sa présence alors que tu te ramènes avec deux sacs du Macdonalds et lui en met un dans les bras. Roméo, si tu ne le connais pas depuis si longtemps que ça, tu as eu tout le temps de le cerner et clairement, il t’agace. Enfin non, parce que tu l’aimes bien quand même et tu as ce côté doux qui veut aider tout le monde, mais il t’as largement assez envoyé chier pour que tu laisses tomber cette idée. Pourtant, il a ce côté attachant malgré toutes ces piques et il arrive souvent que tu craques, autant à cause de ses beaux yeux que pour qu’il se la ferme enfin. Cette fois-ci, c’était littéralement pour qu’il se la ferme. Au moins une heure qu’il t’avais suivi dans la maison en disant qu’il avait faim, en venant te faire chier sous la douche, dans ta chambre et où que tu ailles. Alors, sans surprise, lorsque tu es sorti, il ne t’as pas lâché. Un vrai chieur, vraiment et t’as craqué pour aller lui acheter son putain de Mcdo. T’es un peu blasé, là tout de suite alors que t’attends quand même un merci pour lui avoir payé le repas – t’y crois pas trop, mais on sait jamais.

Tu roules des yeux sans attendre plus et commence à marcher, la moue un peu boudeuse au souvenir de ton skate brisé – il allait vraiment falloir que tu en rachètes un, marcher aussi simplement te rendais triste. Voler, peut-être, mais avec l’énergumène à tes côtés, tu le perdrais bien trop vite. D’ailleurs… « Bon, tant que t’es là, tu viens avec moi ? Je vais m’entraîner. Allez bouge ! » Tu le choppes par le bras sans lui demander son avis et le tire avec toi, l’air plus déterminé que jamais. Tu avais repéré un immeuble, haut et grand et tu savais que ça pourrait être un endroit parfait pour t’entraîner au vol. De la hauteur, une belle vue… Bon, peut-être un peu trop de monde, mais ce n’était pas une question que tu t’étais posé pour le moment. Trop obnubilé par ta destination, tu la fixes du regard, le menton en l’air, les yeux ailleurs et tu te prends prends le panneau en pleine poire, lâchant rapidement ton compagnon de route pour ne pas l’emmener avec toi. « Ca fait mal putain ! » Regard noir vers l’autre débile qui ne manquera pas de se moquer de toi avant de reprendre la route, une main sur le front qui ne manquera pas de voir pousser une bosse.

One Court Square, un des plus hauts buildings du Queens avec près de cinquante étages et une vue imprenable sur la ville – c’est ce qu’on t’as dit, en tout cas. Comme le super-héros que tu n’es pas encore, tu décides de te faire discret, une capuche sur la tête en oubliant totalement que tu as un sac de fastfood à la main et tu arrives à passer jusqu’à la cage d’escalier sans être repéré. « Bordel on a réussit ! » que tu t’extasies en chuchotant, sans te rendre compte qu’en cette fin de soirée, il n’y a plus grand monde dans le bâtiment et que c’est normal. Par contre, tu pleures d’avance toutes les marches à grimper, mais tu as trop peur de te faire attraper en montant dans l’ascenseur. Bombe le torse, serre les fesses, ce sera bon pour ton corps ! Léo sera fier de toi, tu en es sûr. Alors, tu montes sans te préoccuper de l’autre derrière toi, regardant parfois en arrière pour savoir s’il suit et pouvoir lui lancer un pique au passage – ou une frite, histoire de le faire chier un peu plus. Lorsque tu arrives tout en haut et ouvre la porte menant au toit, tu respires l’air frais avec délectation avant de t’effondrer à moitié, mort de fatigue. « Pause, faut que j’graille d’abord. »
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Roméo Dibandi
Gay panic H24
Roméo Dibandi


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Date d'inscription : 01/05/2020

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MessageSujet: Re: i believe i can't fly (oréo)   i believe i can't fly (oréo) EmptyDim 3 Mai - 16:27


T'as eu ton mcdo et franchement, tu peux pas dire que t'es pas satisfait. T'as ce petit rictus content de toi-même, parce qu'encore une fois, tu fais craquer les autres. Ca doit être un autre de tes pouvoirs, même s'il est plutôt digne des méchants dans les bouquins et les films, mais personne te résiste. C'est peut-être aussi parce que tu es immensément chiant et que les gens en ont très rapidement marre. Ouai, c’est surement parce que tu pousses si fort pour avoir ce que tu veux ; parce que tu lâches rien, que t’es prêt à le suivre jusque sous la douche pour le faire chier, puis c’est pas mal de l’entendre crier quand tu tires sur les rideaux pour faire style tu vas regarder -et tu regardes, clairement, y a de quoi te rincer l’oeil. T’es le pire et le meilleur en même temps et tu veux qu’absolument toutes les personnes dans la maison soient au courant, surtout Oscar. Parce qu’Oscar, il est beau, et il s’intéresse à toi. Même si tu as pris peur, même si tu l’as repoussé plus d’une fois ; il te plait. Et tu veux pas le reconnaitre, c’est ça ton problème. Tu fuis, parce qu'en voyant ses grands yeux bleus et son sourire enfantin, tu sais que ne lui résisteras pas longtemps. Tu es faible, face à Oscar, bien plus qu'il n'est faible face à toi.
Et pourtant, t'as ton McDonald's et t'es heureux, mais tu vas pas le lâcher pour autant. Au contraire, il est coincé avec toi, parce que c’est le seul disponible aujourd’hui. Le seul que t’as envie de faire chier comme ça. Le seul qui devrait s'occuper de toi absolument chaque seconde de la journée. C'est un peu ce qu'il fait, même s'il râle, tu sais que la simple vue d'un papillon le distraira assez pour qu'il oublie qu'il t'en veut. C'est incroyable comme technique et ça ne rate presque jamais.
T'as le ventre un peu serré de bonheur quand c'est lui qui te tires, pour une nouvelle aventure en ville. Tu sais pas ce qu'il a prévu mais t'as tes frites et il est avec toi donc t'es heureux. Tu peux faire style tu râles qu'il t'entraîne quelque part alors que c'est faux.
Il se prend le panneau et tu te retiens pas, t'éclates de rire, parce que putain qu'il est quand même un peu con. Il a beaucoup de chance d'être aussi mignon en fait. Il te lances un regard noir mais tu rigoles juste un peu plus fort, plié en deux, en lâchant presque ton sac de bouffe. Adorablement con.

Tu le laisses faire son petit jeu d’espion discret, alors que le bonhomme fait 1m80. T’es obligé de cacher ton sourire attendri parce qu’en regardant son sourire et ses yeux qui se plissent de bonheur quand il se retourne vers toi pour joyeusement te dire que vous avez réussi, tu le trouves magnifique.  Et tu devrais pas penser ça. Tu devrais penser aux frites qu’il t’a lancé et que t’as dû éviter avant de lui lancer un regard noir.
Le vent souffle fort sur le toit et tu dois te blottir sous tes trois couches de vêtements pour ne pas frissonner ; pourtant la seule chose que tu remarques, ce sont ses cheveux ébouriffés par la bourrasque, son petit nez retroussé par l’effort. Ouai, même toi t’as un peu galéré dans les escaliers, mais les mois à faire des squats pour travailler tes fesses t’aident à ne pas respirer comme un beauf arrivé en haut. Oscar semble au bout de sa vie et t’as peur qu’il s’écroule de fatigue (et tu comptes pas du tout le rattraper) ; mais il se laisse tomber juste pour bouffer. Tu lèves les yeux au ciel : “Ouai, bouffe pas trop, sinon tu vas jamais réussir à t’envoler, tu vas juste tomber comme un pigeon mort en plein vole.” tu grimaces en imaginant la crêpe qu’il fera au sol. Mais tu sais que ça va pas arriver, ses stupides ailes sont puissantes. Mais tu dis rien de plus et tu t’installes à côté de lui, vos cuisses se frôlant presque, et t’ouvres ton sac de mcdo à ton tour. Tu profites qu’il soit distrait par un pigeon sur le toit (tu dois retenir très fort les blagues sur le fait que c’est surement son frère) pour lui lancer à ton tour une frite ; tu lui tires la langue une fois qu’il est enfin concentré sur toi. Comme il devrait l’être tout le temps. “T’as pas peur de mourir écrasé au sol ? Nan parce qu’on est très haut. T’imagines. Ca doit pas faire du bien.” tu parles la bouche pleine sans aucune honte, mais tu ne le regardes pas, trop occupé à planter un maximum de frites dans ton petit pot de sauce. “Je te décolle pas pas du sol.
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Oscar Lefevbre
Le pigeon
Oscar Lefevbre


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MessageSujet: Re: i believe i can't fly (oréo)   i believe i can't fly (oréo) EmptyDim 3 Mai - 18:33


T’es clairement pas le gars le plus endurant que la Terre est faites et dans un coin de ta tête, tu te dis que la clope y est sûrement pour quelque chose – ce paquet que tu sens dans la poche arrière de ton jean et que tu as très fort envie de sortir pour t’en griller une. Sauf qu’il y a l’autre imbécile au-dessus de toi qui roule des yeux et t’insultes de pigeon et rien que pour ça, t’es bien obligé de lui envoyer une nouvelle salve de frites en plein visage, histoire de te venger. C’est devenu ton surnom par défaut et clairement, tu le détestes un peu plus chaque jour d’avoir trouvé ce nom, Roméo. « Le pigeon t’emmerde, Salamèche ! » Tu arrives quand même à te redresser assez pour poser ton dos contre le mur et tu as un large sourire qui étire tes traits lorsqu’il vient prendre place à tes côtés, Roméo. Il a beau faire son grognon, le gars que rien ne semble atteindre et chercher à repousser tout le monde, tu sais qu’au fond, il s’intéresse et est content d’être là, au moins un peu. Pas comme tu le voudrais et tu as ton cœur qui rate un battement en voyant vos cuisses si proches l’une de l’autre, exactement comme tu aurais aimé il y a quelques temps encore ; exactement comme il t’as fait comprendre que ça n’arriverait jamais, toi et lui.
Tu préfères ne pas te concentrer là-dessus, laisser ton regard vagabonder ci-et-là et non loin de là se trouve un pigeon qui accapare toutes tes pensées, parfaites distraction pour ne pas penser à la chaleur du corps de l’homme juste à tes côtés. Tu es clairement bien trop concentré sur ce nouveau animal et tu ne réagis que lorsqu’une frite touche de nouveau ton visage et tu te retournes, l’air agacé, mais cette petite étincelle dans ton regard qui montre qu’au fond, ça t’amuses, que tu ne lui en veux pas. Tu es terriblement distrait et c’est quelque chose qui agace de nombreuses personnes, ta petite-amie en particulier ; mais lui, même s’il se moque ouvertement de toi, il n’a pas l’air de s’en agacer et si tu ne lui as jamais dit, c’est quelque chose qui te touche énormément.

Tu l’écoutes parler et tu rigoles à le voir parler parler la bouche ouverte absolument sans gêne. Sans t’en sentir offusqué, tu prends au contraire les frites qu’il avait commencé à tremper dans sa sauce pour les manger à sa place, extrêmement fier. Et ça remplacera les frites perdues dans ta terrible tentative de l’agacer tout à l’heure, dans les escaliers. « Arrête de te foutre de ma gueule putain », que tu commences en français sans te rendre particulièrement compte que tu changes de langue d’une phrase à l’autre. Tu sais qu’il comprend les deux langues, lui aussi et depuis cette magnifique découverte, tu prends plaisir à parler ta langue natale avec le beau brun à tes côtés. Sauf qu’en vrai tu y réfléchis un peu, à ce saut que tu es venu faire et avec un peu de recul, ça a de quoi être flippant. C’était quand même relativement haut et si tu tombais d’une telle hauteur sans réussir à t’envoler correctement, c’était la mort assurée. Il valait peut-être mieux ça que de devenir légume, mais tu ne peux t’empêcher une nouvelle grimace en l’imaginant alors que tu croques avec avidité dans ton hamburger. Il te dis pourtant qu’il ne te décollera pas du sol et tu te tournes vers lui, les yeux faussement brillants de larmes, la moue boudeuse alors que tu finis d’avaler avant de parler – tu es poli, toi. « Steuplait, laisse pas mon corps là-bas, décolle-moi, sois cool ! » Tu bats des cils, totalement ridicule, mais tu es trop à fond dans ton rôle pour t’en empêcher. Tu viens même à poser ta tête sur son épaule, l’air toujours aussi penaud pour essayer de l’attendrir, mais tu n’es clairement pas sûr que ça va fonctionner. De toute façon, un rejet de plus ou de moins, tu n’es pas à ça prêt avec lui et tu te décolles de lui comme si de rien n’était, comme si tu ne sentais pas toujours son odeur autour de toi et la chaleur qui avait commencé à t’entourer.

Tu finis par te redresser, un peu et t’étirer de tout ton long alors que ton sandwich n’est pas encore fini ; mais tu sens le terrible besoin d’étirer tes ailes rester trop longtemps enfermé sous ton sweat. Sans préambule, tu l’enlèves et reste torse nu et malgré le vent qui vient faire frissonner ta peau, tu ne peux que te sentir terriblement mieux ainsi, un large sourire qui revient parcourir ton visage. Tu étires tes ailes largement dans dans ton dos comme pour te dégourdir, satisfait. Tu te retournes vers Roméo et récupère la fin de ton dîner avant de lui lancer ton pull « Tiens si jamais t’as froid. » Tu sais bien qu’il est frileux et en haut de ce building, l’air ne doit clairement pas lui faire du bien. « Au moins si je crève, donne ma collection de comics à Darwin, ce que tu veux à Ulysse, mais par pitié me le dis pas. Et t’auras qu’à prendre mes sweats tiens, espèce de frileux. Gardes-en juste un pour Arisa, histoire qu’elle ait un souvenir de son petit-ami. » Tu ne te rends même pas compte que tu ne lui a jamais encore dit que votre histoire était officielle, que la fille qu’il prenait pour une bitch selon ses dires était devenue ta petite-amie et encore moins quel type de réaction cela pourrait enclencher...


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